Je vous présente ma nouvelle exposition de photographies à Malakoff. Elle s’intitule « Impressions russes » et a lieu à la médiathèque Pablo Neruda de Malakoff jusqu’au 1er mars 2020.
La salle de la médiathèque est très lumineuse, ouverte d’un côté sur la rue et de l’autre sur un patio végétalisé. C’est un lieu dédié à l’exposition, sans livre ni aucune autre sorte d’aménagement, à la différence de ma précédente exposition à la bibliothèque André Malraux où les oeuvres étaient dans l’espace de lecture, entre des étagères d’ouvrages divers. Pour aménager cette salle, j’ai eu la chance d’être accompagné par la maison des arts de Malakoff qui, après avoir eu une présentation complète de mon travail, m’a fait des propositions tant sur le choix des oeuvres que sur la manière de les présenter.
Ainsi, non seulement les murs ont permis l’accrochage de photographies, mais l’espace central assez vaste a permis de placer plusieurs tables pour présenter des tirages plus petits. Un recoin devant le patio a été aménagé avec de gros coussins et une télévision pour visualiser un diaporama de 140 photographies. Face à la porte d’entrée vitrée, le mur le plus long acceuille 6 grands formats de format 100×100 et 120×80 cm. L’espace mural lui faisant face et de longueur plus modeste est recouvert d’un patchwork de photographies de 50, 60 ou 80 cm de long. La couleur alterne avec le noir et blanc et le lac Issy-Koul prolonge le lac de Kenozero qui lui-même prolonge le lac Baïkal. Donc non seulement les formes s’assemblent mais le monde lui-même est redessiné.
Le sujet des photos présentées est la Russie et ses grands espaces ainsi que ceux du Kirghistan. Les régions russes principales sont Moscou, la Carélie, le lac Baïkal et le Kamtchatka. L’homme est présent dans les paysages mais en petit, privilégiant la sensation d’immensité et de liberté. L’approche photographique s’apparante davantage à la poésie qu’au documentaire.
Mis à part les 6 grands formats imprimés chez e-center à Malakoff, l’ensemble des autres photographies ont été imprimées à Moscou, la plupart chez Ptichkaprint. D’où le double sens du titre « impressions russes ». L’absence de verre sur les photographies accrochées évite les reflets et permet aux spectateurs de profiter d’une expérience directe.
Je suis extrêment satisfait du résultat et espère pouvoir vous rencontrer à la médiathèque de Malakoff avant le 1er mars 2020.
et la visite virtuelle de l’expo sur departpourmoscou.fr : https://departpourmoscou.fr/wp-content/pano/mediatheque